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Le bol de cristal est un instrument qui a une vibration très élevée et qui l’élève encore davantage. Il a également la capacité de calmer et de clarifier les pensées et les émotions. Cela permet d’observer ce qui se passe à l’intérieur de soi dans un état de calme. Il est important de comprendre que ce n’est pas « magique ». Il faut accepter d’être l’acteur principal et responsable de sa vie. Il est nécessaire d’examiner avec authenticité ses pensées et ses croyances, et d’essayer d’identifier certains schémas de pensée, attitudes et comportements dans des situations spécifiques… ainsi que leurs conséquences pour soi-même et pour les autres. Ce n’est pas facile lorsque l’on réalise que tout est interconnecté. Il faut faire des choix et parfois accepter que l’on ne puisse pas toujours comprendre les raisons de certaines situations.

« Quand l’esprit cesse de résister, qu’il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente simplement d’être conscient avec passivité, il se rend compte que c’est dans cette passivité même que se produit une transformation. » – Jiddu Krishnamurti.

Dénouer les émotions pour délier les mémoires cellulaires

Le bol de cristal apaise nos émotions et libère les mémoires cellulaires. En quelques minutes, il permet de dissoudre les blocages énergétiques et favorise une circulation plus fluide de l’énergie en nous. Grâce à cela, notre conscience s’éclaircit, car les émotions sont à la fois liées à notre esprit et à notre corps, ce qui permet un échange d’informations entre les deux. Le Dr Mario Beauregard, chercheur en neuro-psychologie à l’université de Montréal, a étudié les effets des expériences transcendantales sur le cerveau. Selon lui, notre esprit fonctionne de manière similaire aux particules quantiques, à la fois sous forme d’ondes non localisées dans l’espace-temps et de particules localisées lorsqu’on les mesure. Ainsi, notre conscience peut agir à la fois de manière locale, dans notre corps, et de manière non-locale, en accédant à des informations au-delà du corps. Cette étude révèle l’interconnexion entre notre psyché et notre corps, permettant de penser à l’unité de l’esprit et du corps dans l’espace-temps. Ainsi, travailler sur la libération des mémoires cellulaires avec un bol de cristal agit à la fois localement et non-localement ! Cette danse vibratoire incroyable passe à la fois par notre corps et notre psyché, qui communiquent harmonieusement et instantanément.

La ré-information vibratoire

Bien entendu, notre histoire ne change pas.
Il est également impossible de changer radicalement en seulement quelques minutes de pratique.
Cependant, nous pouvons travailler à nous réinformer vibratoirement. Surnaturel ? Pas tout à fait…
Les cellules perçoivent les vibrations émanant du bol en quartz. Les informations vibratoires sont transmises presque instantanément par les cils vibratiles de leur membrane, grâce au milieu aqueux dans lequel elles se trouvent, ainsi qu’à celui qu’elles contiennent et qui abrite le noyau (et l’ADN).
De plus, les états d’être générés par les vibrations du bol de cristal se transmettent aux cellules, qui mémorisent l’information. C’est la première étape.
Comme le disait Sri Aurobindo : « Le surnaturel est un naturel que nous n’avons pas encore atteint ou pas encore compris, ou dont nous n’avons pas encore conquis les moyens » – Pensées et Aphorismes.
Reconnaître le programme de nos comportements, par exemple, ne suffit pas. C’est une étape. Il s’agit surtout de reprogrammer. Et, vous l’avez compris, cela ne se fait pas simplement avec la volonté.

Le Son de Vie et la sonorité des Mondes

Emmanuel Comte

INTRODUCTION (texte intégral)

Certains diront que le bruit est forcément désagréable pour l’oreille. Des objections futiles que je pense inutile de réfuter en énumérant tous les bruits délicats qui procurent d’innombrables sensations. Pour vous convaincre de la variété surprenante des bruits, je citerai le tonnerre, le vent, les cascades, les fleuves, les ruisseaux, les feuilles, le bruit des sabots d’un cheval qui s’éloigne, les secousses d’un chariot sur le pavé, la respiration solennelle et calme d’une ville nocturne, tous les bruits que font les félins et les animaux domestiques, ainsi que tous ceux que la bouche de l’homme peut produire sans parler ni chanter. Luigi Russolo, dans son manifeste futuriste « L’art des bruits » de 1913, disait : « Laissons les sons nous donner des leçons ».

Il y a 2600 ans, Pythagore enseignait que « Les lois qui régissent les sons sont les mêmes que celles qui régissent les Mondes », ouvrant ainsi la voie que la science moderne confirme jour après jour. Explorer cette voie est l’objectif de ce livre. Depuis 30 ans, nous nous sommes spécialisés dans l’enseignement du pythagorisme et du démocritisme à travers une nouvelle science que nous avons créée, la Sonologie ou sciences des sons et des vibrations thérapeutiques, et son application thérapeutique appelée le Toucher par les Sons® ou Sonothérapie. Nous abordons différentes techniques d’harmonisation utilisant les sons et les vibrations. Nous apprenons à les ressentir et à découvrir leur structure pythagoricienne. D’ailleurs, plusieurs techniques vocales basées sur le chant des voyelles ont pour but d’amplifier la structure mathématique de notre voix et de révéler les capacités acoustiques insoupçonnées de notre corps-instrument.

De la même manière que la lumière se diffracte à travers un prisme pour donner les couleurs du spectre visible, comme l’a observé Isaac Newton en 1666, les sons de notre voix, tout comme les sons musicaux, peuvent également se transformer en « lumière sonore diffractée », produisant ces notes pures et cristallines à partir desquelles Pythagore a construit la gamme qui porte son nom et qui ressemble à la gamme diatonique de Do majeur.

L’articulation spécifique de la position des lèvres, de la langue et du voile du palais, que nous appelons « Cathédrale glottique », accompagnée de la mise en vibration de nos résonateurs naturels (cavités buccale, nasales, sinusales, laryngée), joue le même rôle que le prisme pour la lumière : le son se diffracte à travers nos filtres et résonateurs naturels et révèle son spectre rempli d’harmonie, proche de la structure de Fibonacci. C’est pourquoi on appelle ces sons angéliques « harmoniques », car ils révèlent l’harmonie universelle des nombres et des ratios mathématiques présents partout dans l’univers. Comme le disait Maître Pythagore : « Un son est un nombre qui chante », et puisque « Tout est nombre », l’Univers est une symphonie colossale et éternelle dont la « Musique des Sphères » n’est qu’un infime mouvement. Nous accorderons une place importante à la science grecque ancienne et pythagoricienne, car son incroyable avant-gardisme mérite d’être mieux connu.