Le Diapason 432 Hz : Les bases de la sonologie expliquées

Le diapason 432 Hz Mythe vérifié partie 3

Le Diapason 432 Hz : Les bases de la sonologie expliquées

Le diapason 432 Hz est souvent sujet à des théories improbables et récentes. La Sonologie, qui est à la fois une philosophie et une pratique sonore, permet de démystifier cette obsession. Emmanuel Comte, chercheur, auteur et formateur, expose les fondements historiques et scientifiques de la Sonologie ainsi que sa mise en pratique dans différents ouvrages tels que « Le Son de Vie », « Le Son des Vibrations » et « Le Son d’Harmonie ».

Dans les deux précédents articles, l’auteur a exposé différentes idées fréquemment mentionnées concernant l’utilisation du diapason 432 Hz. Dans cet article, il aborde la manière dont certains auteurs ont mystifié cette fréquence et ont apporté des arguments en faveur du 432 Hz. Un argument couramment avancé est que les anciens Grecs ou Égyptiens utilisaient le diapason 432 Hz et que des instruments anciens ont été retrouvés pour le prouver. Cependant, les réponses précédemment formulées par l’auteur, basées sur des considérations historiques et musicologiques, ont montré que les Grecs n’accordaient pas leurs hauteurs. Il est également précisé que la fameuse « flûte » grecque dont il est souvent question est en réalité un Aulos, un haut-bois ancien conservé dans des musées.

L’auteur explique ensuite comment Rudolf Steiner, penseur et philosophe croate, était favorable à l’utilisation de la fréquence de 128 Hz pour définir la note Do en raison de sa relation avec la vibration du soleil. Le passage à la fréquence de 432 Hz peut se faire en appliquant le ratio pythagoricien 27/16, qui définit le rapport de l’intervalle de sixte entre Do et La dans la gamme pythagoricienne. Cependant, l’auteur souligne que ces considérations techniques sont nécessaires pour comprendre pourquoi la théorie du 432 Hz est fausse.

En conclusion, la Sonologie permet de mettre en lumière les théories improbables entourant le diapason 432 Hz. L’auteur expose les erreurs et les fausses preuves souvent avancées, tout en soulignant l’importance de comprendre les aspects techniques pour démystifier cette fréquence.